Comme le Colibri, apportons chacun notre petite goutte d'eau à la préservation de la Nature !   

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Samedi 11 décembre 2021: Atelier de " Construction de Mangeoires" animé par Marc BISSON

  20211211_144945.jpg

Quelsuccès pour ce premier atelier de la saison ! Les 10 pré-inscrits, dont 4 enfants de 5 à 10 ans, ont été bien vite rejoints par cinq autres participants. Soit un total de 18 personnes (participants + animateurs) pour aider les oiseaux à se nourrir en hiver.
Ce fut donc une session très animée et productive avec 15 mangeoires construites ! Un record !
L’organisation de l’atelier s’est faite ainsi :
- en extérieur : deux établis pour les découpes (scie sauteuse)
- dans la salle : deux espaces de travail pour le traçage, perçage et montage
Marc Bisson a su gérer tout ce petit monde avec dextérité, supervisant les uns, aidant les autres et résolvant les questions d’outillage tout à la fois.
Nous avions prévu cette année deux modèles, plus petits que ceux de l’an passé, et toujours en bois de récupération. Avec leur toit en coin, leurs planches de différentes teintes et leurs fenêtres rondes, elles sont pleines de charme. Huit ont été achetées par leur constructeur et les sept restantes sont d’ores et déjà proposées à la vente.
Nous avons également pu proposer des graines de tournesol, juste livrées, et qui sont toujours très demandées.
Après une petite collation bien méritée et un grand ménage de la salle, l’heure de l’Assemblée Générale du Collectif est arrivée. Mais ça c’est une autre histoire !
Un très grand merci à tous ceux venus spécialement soutenir le Colibri !

Publié le 07/01/2022 ~ 17:29  Haut

Vendredi 4 septembre 2020 : causerie sur "Vivre avec nos prédateurs"

par Sébastien BERTHET , berger et autonomiste alimentaire.

Chyroptere.JPG

47 personnes, dont 4 enfants sont venues, salle des associations à Maclas, écouter Christian PRAT, naturaliste de l'association "Terre & Nature", spécialiste des chauves-souris (chiroptérologue), nous faire partager son érudition et son expérience de terrain concernant cet animal souvent peu connu et autrefois injustement décrié.

Il faut dire que leur nom peut prêter à confusion : "chauves souris", alors qu'ils ne sont ni chauves, ni souris ! L'étymologie de leur nom provient de ce que les chiroptères volent (suffixe "ptère", comme dans le mot "hélicoptère") avec leurs mains (préfixe "chiro").

Les chiroptères sont des mammifères, dont ils constituent le groupe le plus important : 1200 à 1300 espèces dans le monde, dont 34 espèces représentées en France et 25 dans le Pilat.

Espèces dominantes dans le Pilat :

- le "Grand rhinolophe" et le "Petit rhinolophe",

- les 4 sortes de Pipistrelles,

- les Oreillards ("Oreillards roux", "Oreillards gris"...)

- les Murins : deux grandes familles :

            + les Murins de petite taille (…...)

            + les Murins de grande taille (…...)

- la Barbastelle (physionomie évoquant un bull dog!). Elle était encore inconnue dans le Pilat il y 10 à 12 ans.

Les effectifs de chiroptères ont très fortement chuté depuis la deuxième guerre mondiale, du fait en particulier, de l'usage des pesticides chimiques qui affectent les insectes dont se nourrissent les chauves souris : baisse de 90 % entre 1945 et les années 1980 ! Tous les chiroptères sont cependant des espèces protégées.

 Structurellement, leur anatomie est comparable à celle des humains (thorax, tête, membres supérieurs et inférieurs comportant le même nombre de segments). Seules différences : les pieds des chauves-souris sont à l'envers (permettant à l'animal de se pendre par les pieds) et elles ont une queue.

Les chauve-souris s'accrochent par les pieds, tête en bas, grâce à un système de blocage (osseux) très élaboré qui leur permet, une fois pendues, de ne dépenser aucune énergie pour conserver cette position. En revanche, elles doivent faire un effort pour se décrocher (plier les pattes). Elles n'utilisent ensuite que très peu d'énergie pour s'envoler après s'être décrochées (contrairement aux canards ou aux cygnes, par exemple).

La moindre aspérité sur un mur ou un plafond leur suffit pour s'accrocher : elles peuvent le faire même sur une tapisserie ! Il est vrai que leur poids est très faible : 4 à 6 grammes pour les espèces de petite taille ! Leur espace de repos est extrêmement réduit.

Elles ne mangent que des insectes : ce sont des insectivores. Elles ont des dents qui leur permettent de broyer le squelette des insectes. Les petites chauves souris se nourrissent de moucherons, moustiques ; les grandes chauves souris mangent des gros papillons de nuit.

Il a été prouvé que les chiroptères mangent le tiers de leur poids en une nuit, 60 000 moustiques en trois mois !

« C'est le meilleur insecticide naturel au monde ! »

Leur durée de vie moyenne est de l'ordre de 20 à 30 ans (mais on a retrouvé une chauve souris dont la bague avait été posée 43 ans auparavant !).

Elles émettent des sons, sous très hautes fréquences. Ces sons, qui leur servent aussi à communiquer entre elles, ne sont pas audibles par l'oreille humaine (sauf par les très jeunes enfants pour certains types de cris). Notre spectre auditif est en effet trop restreint pour cela.

Les naturalistes utilisent des détecteurs à ultrasons pour capter les cris émis par les chiroptères. Ces appareils transforment les cris des chauves souris en sons audibles par l'oreille humaine.

Les signaux sonores captés par les oreilles des chauve-souris (système apparenté à un sonar) sont transformés en images dans leur cerveau, ce qui leur permet de se déplacer très rapidement, même en milieu totalement obscur. Chaque espèce de chiroptère émet des sons sur une fréquence qui lui est spécifique, sorte de "signature". Ce système de sonar peut être perturbé par certaines activités humaines.

Les éoliennes sont très préjudiciables aux chiroptères : la dépression importante qui se forme devant les pales des machines a pour conséquence de faire imploser les poumons de ces animaux.

Les chauves-souris hibernent dans des lieux froids de préférence, mais où, cependant, la température ne descend pas en dessous de 0°C sinon leur sang gèle (ce sont des animaux à sang chaud). Elles entrent dans une sorte de coma, c'est une période dangereuse pour elles. Elles choisissent des lieux très exigus : chênes centenaires, cavités, grottes...

Dans les grandes cavités (grottes), les chiroptères hibernent souvent en colonies importantes (10  à 30 individus, voire plus). Au printemps, les chauves souris se réveillent et reprennent une vie normale.

Il est nécessaire de veiller à ne pas déranger les chauves souris pendant leur période d'hibernation.

En effet, l'énergie qu'elle doivent alors consommer pour se réveiller et se rendormir s'impute sur le maigre stock dont elles disposent pour passer l'hiver, et leur survie peut en être mise en cause.

La saison des amours se situe à l'automne, les petits naissant ainsi au printemps, saison la plus propice à leur survie. A noter que, jusqu'à la deuxième guerre mondiale, il en était de même des humains.

La femelle peut s'accoupler avec plusieurs mâles, et inversement aussi. La fécondation est bloquée pendant l'hiver. Au printemps, les femelles cherchent un gîte pour mettre bas.

Chaque femelle donne naissance à un seul petit par an, ce qui est très peu pour la survie de l'espèce, le taux de mortalité hivernale étant de l'ordre de 60 %.

Un système de "nursery" permet aux femelles de s'entraider en se relayant pour aller chercher de la nourriture à l'extérieur, tout en laissant les jeunes sous surveillance.

Les prédateurs principaux des chiroptères sont les rapaces et les chats (bien que les chats ne mangent pas les chauves souris).

Dans nos maisons, les chiroptères gîtent sous les toitures (pipistrelles en particulier), dans les combles, sous les linteaux, dans les caves en été. On les trouve aussi sous les ponts (exemple : à St-Appolinard, où des travaux ont intégré cette contrainte).

Lorsque, en chasse d'insectes eux-mêmes attirés par de la lumière artificielle, une chauve souris vient à s'introduire dans l'espace de vie d'une maison, la méthode consiste, pour l'en déloger, à éteindre la lumière jusqu'à ce que l'animal s'enfuit de lui-même. A noter que les chauves souris sont totalement inoffensives.

Les déjections de chauves souris ne sont pas repoussantes, car constituées en fait de poudre sèche provenant de squelettes des insectes qu'elles ont ingérés. Ces déjections constituent le meilleur des amendements agricoles.

Chaque année, en février, les naturalistes procèdent à des comptages sur les sites d'hivernage qu'ils suivent d'année en année. Dans le Pilat, ce sont en particulier les deux grands tunnels de Burdignes et du Tracol.

Un recensement général des chiroptères a été conduit en 2006, en partenariat avec le Parc naturel régional du Pilat, les données finales ayant été cartographiées.

L'association "Terre & Nature" recherche des bénévoles pour aider à effectuer ces comptages. Des appels sont diffusés chaque hiver pour susciter des vocations. Merci aux personnes qui voudraient se porter volontaires...

Christian Prat a conclu cette séance en nous entraînant à l'extérieur, dans le jardin de la Maison des associations, afin d'observer directement des chauve-souris... malheureusement bien peu nombreuses ce soir.

Un grand merci à notre intervenant pour nous avoir fait découvrir avec passion le monde des chauve-souris, nous donnant envie de mieux les connaître, les protéger et les accueillir dans nos habitations.

*          *          *

Publié le 07/01/2022 ~ 17:05  Haut
Assemblée Générale 2019/12/14  -  par Jacqueline

Association "CPN Le Colibri"

COMPTE RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE

 DU 14 DECEMBRE 2019

Etaient présents :

Denis CHORON Vanessa COQUEREL Jean-Luc JUTHIER Véronique JUTHIER Jacqueline LAMIRAL

Patrick LARGERON Jean LAVALLEZ Eliane MAZARD Jean MAZARD Nadine MOUNIER Thierry PELUCHON

Etaient représentés :

Clotilde DARCHE et Patrick VEYRE par Jacqueline LAMIRAL Catherine LAVALLEZ et Giovanni BOSCHETTI par Jean LAVALLEZ

Etait excusé:

Maurice DECLERCK

soit 15 votants

*          *          *

Rappel de l'ordre du jour:

  • Présentation et adoption des bilans : moral, d'activité et financier de 2018/2019
  • Projets et budget prévisionnel 2018 / 2019
  • Election du Collectif
  • Questions diverses

*          *          *

Présentation et adoption des bilans : moral, d'activité et financier

(pour les détails se reporter au rapport de présentation téléchargeable sur le site internet de CPN Le Colibri à

Diapo Présentation AG 2019 ).

Suite à sa transformation en association collégiale, en 2018, l'association fonctionne avec un Collectif de 7 personnes, qu'il est nécessaire d'étoffer (les statuts prévoient 5 membres minimum et 15 membres maximum). Ce faible nombre limite nos actions et en particulier la participation à certains événements.

Adhérents :

Comme dans toute association, le nombre des adhérents évolue et on constate en 2018/2019 une baisse des adhésions : 74 adhérents  (- 19 par rapport à 2017/2018), représentant 41 familles, soit 65 adultes et 9 enfants.

La majorité des adhérents provient des communes du secteur de Pélussin (Pélussin, Maclas, Véranne, Roisey, St Appolinard) mais aussi de nombreuses autres communes du Pilat ou d'ailleurs.

A noter qu'il y a eu plus d'adhérents les années où Colibri a organisé des conférences "importantes" avec des personnalités connues.

Actions réalisées en 2018/2019 :

  • 9 causeries: les vendredis soir, ouvertes à tous, elles connaissent un réel succès avec, en moyenne, 30 personnes.
  • 9 animations ou sorties: organisées le plus souvent en lien avec le thème de la causerie, à noter que le nombre de participants aux sorties s'accroit.
  • Participation à des manifestations extérieures : ces participations sont maintenant recentrées sur des manifestations locales (Forum des associations de Pil'Avenir - Foire Bio du Pilat)
  • Actions en matière de protection :

+ distribution de graines de tournesol : 600 kg en 2018. Du fait que ces graines contenaient des OGM, en 2019,  il a été fait appel à un autre fournisseur qui produit des graines bio et sans OGM, mais il n'a pu cette année fournir que 230 kg de graines.

Jean-Luc Juthier indique qu'un groupement d'agriculteurs de Charentes pourrait nous fournir une quantité suffisante de graines bio.

+ Opération sauvetage d'animaux blessés : suite à la demande croissante de prise en charge d'oiseaux blessés (une dizaine en 2018/2019 : guêpier, geai, faucon pélerin....), Colibri s'est rapproché de "l'Hirondelle", centre de soins des animaux sauvages installé à St Forgeux, près de Tarare.

Vanessa Coquerel a accepté d'être la référente de Colibri auprès de ce centre, qui est actuellement en grande difficulté, compte tenu du grand nombre d'animaux à soigner (explosion des effectifs d'animaux blessés ou affaiblis suite à la canicule de cet été) et à l'absence d'aides publiques. Le Centre a fermé ses portes momentanément. Il continue à soigner les animaux qui y séjournent mais n'en accueille plus de nouveaux.

Le Centre de soins le plus proche est situé à Crest (Drôme). Il est indispensable de mobiliser un réseau de bénévoles qui puisse assurer le transport à Crest, si possible par un système de relais, qui a déjà bien fonctionné pour la prise en charge d'un faucon pélerin.

Colibri, qui a apporté un soutien financier de 80 € à cette association, continuera à s'engager dans ce sauvetage d'animaux.

  • Autre action importante : le tri très sélectif  cette opération conduite par Maurice DECLERCK a débuté il y a 5 ans par la collecte des capsules de café, puis des bouchons plastiques, des instruments d'écriture en plastique, de certains emballages plastiques et depuis fin 2018 des bouchons de liège. Depuis le début de l'opération, ce sont 4430 kg de déchets qui ont été collectés et livrés aux  recycleurs.

Cette opération est conduite en partenariat avec "Aux Sources de Lugus".

Pour tous les produits, sauf les bouchons de liège, l'argent est reversé directement par chaque recycleur aux associations bénéficiaires préalablement désignées par Maurice ("Myopathie Atout Coeur", "Coeur2Bouchon", "France Cancer"). Pour le recyclage des bouchons de liège, CPN Le Colibri perçoit l'argent et le reverse.

Actuellement il y a 68 points de collecte, (écoles, mairies, magasins...).

Cette opération est assortie de nombeuses animations dans les écoles (du CP à la 3ème). Elles sont réalisées par Maurice Declerck qui reçoit des demandes de plus en plus nombreuses.

26 bénévoles participent à cette collecte. Ils seront réunis pour un bilan le 18 décembre prochain à Véranne. Cette opération, qui est actuellement portée essentiellement et bénévolement par Maurice Declerck, prend de plus en plus d'ampleur. C'est pourquoi Maurice cherche à "recruter" une personne pour le seconder.

A ce sujet, Jean Lavallez est d'avis qu'il serait souhaitable que les champs d'affectations possibles de ces dons puissent être élargis, afin d'inclure aussi des thématiques d'actions et des associations environnementales. Ceci permettrait de soutenir aussi des actions porteuses d'autres grands enjeux écologiques et de santé publique (dans les domaines touchant, en particulier, aux conséquences à attendre de la crise climatique et des atteintes à la biodiversité, conséquences appelées à affecter un très grand nombre de personnes).

  • En 2019 a été édité un flyer de présentation générale de CPN Le Colibri. Il servira de support au programme des conférences et animations de l'année.

Bilan financier 2018/2019

Le résultat net de la saison 2018/2019 est de – 152,27 € pour un montant de dépenses de 1 610,10 € et un montant de recettes de 1 457,83 €. Les comptes ont été arrêtés à la date du 31/08/2019.

En 2019, les recettes proviennent essentiellement des adhésions (755 €). Les autres recettes proviennent des dons et du tronc lors des conférences (304,33 €) et enfin de la vente de produits : nichoirs, mangeoires, graines de tournesol.(398,50 €). Colibri n'a bénéficié d'aucune subvention en 2019.

Le principal poste de dépenses de 2019 (936,17 €) correspond à l'indemnisation des intervenants pour les conférences et animations ainsi qu'à la conception et l'édition d'un flyer. Si l'on considère que l'édition du flyer (219 €) est une dépense exceptionnelle, le solde de l'exercice 2018/2019 est de + 66,73 €.

A l'arrêt des comptes, c'est une somme de 6 282,44 €  qui est en caisse, après prise en compte du reliquat des exercices antérieurs :+ 6 358,45 €.

Les bilans moral, d'activité et financier 2018/2019 sont approuvés chacun à l'unanimité des présents soit 15 voix pour.

Objectifs pour 2018/2019:

Pérenniser l'existence du CPN Le Colibri en intégrant de nouvelles personnes au Collectif et en continuant nos actions :

  • assurer les 10 causeries et les 10 balades-sorties nature, en rapport si possible avec les thèmes abordés en conférences
  • intervenir auprès des écoles et des particuliers
  • participer à des événements : foire bio du Pilat...
  • suivi et animation autour des 2 gites à hirondelles de Roisey et St-Pierre-de-Boeuf
  • rechercher d'autres projets à mettre en place si possible avec des partenaires (renforcer les partenariats avec des associations ayant les mêmes objectifs que Colibri ( Vent de Bio, Vayrana, Les 4 Versants, Pélussel...)

Jean MAZARD signale que le bulletin d'informations de la commune de Maclas ("Le Maclaire") ne contient plus, depuis plusieurs années, d'articles concernant Le Colibri. Ce bulletin est édité une fois par an, à l'automne. Pour demander une insertion dans l'édition 2020 il faudra se rapprocher de la mairie et fournir un article. Nadine Mounier se propose pour écrire cet article.

Projets et budget prévisionnel 2019/2020:

(voir le détail dans le rapport de présentation téléchargeable sur le site internet de CPN Le Colibri ou à Diapo Présentation AG 2019 ).

Il est élaboré sur la base des dépenses et recettes ordinaires de l'exercice précédent. Il s'élève à  1430 € en recettes et 1 600 € de dépenses. 1 000 € de dépenses exceptionnelles sont également prévus (réalisation de panneaux pour le stand de Colibri ou autres petites dépenses exceptionnelles).

Ce budget est équilibré grâce au reliquat de l'exercice antérieur.

Tout nouveau projet devra être assorti d'une recherche de financement, sans quoi le solde positif actuel sera très vite épuisé.

Les projets et le budget prévisionnel 2019/2020  sont approuvés à l'unanimité des présents soit 15 voix pour.

Election du Collectif :

Les membres actuels du Collectif acceptent de se représenter.

Le Collectif se compose des personnes suivantes :

Hervé BOUYSSOU, Vanessa COQUEREL, Clotilde DARCHE, Véronique JUTHIER, Jacqueline LAMIRAL, Jean LAVALLEZ, Thierry PELUCHON.

Nadine MOUNIER, Patrick LARGERON et Denis CHORON acceptent d'apporter ponctuellement leur aide et souhaitent être informés des dates des réunions du Collectif, afin de pouvoir éventuellement y participer.

Tous les membres de l'association peuvent participer, même ponctuellement, aux réunions du Collectif, afin d'apporter des idées nouvelles.

La composition du Collectif est approuvée à l'unanimité soit par 15 voix pour.

*          *          *

Publié le 19/10/2022 ~ 23:12  Haut

SORTIE le samedi 16 octobre 2021 : « Cueillette de champignons au col du Tracol » avec Maryse Algand et Bernard Jamet des Guides Animateurs du Parc.

20201017_154559.jpgNous étions 7 au rendez-vous à Maclas pour le covoiturage et de là nous avons rallié Le village de Burgignes où nous attendaient Madame Algans de l’association "Guides et animateurs du Pilat" ainsi que d’autres participants.

Sous un ciel bleu azur et après une brève présentation, nous nous sommes séparés en 2 groupes pour aller cueillir toutes les sortes de champignons qui poussent dans les sous-bois. La récolte fut plus ou moins bonne, c’est là que l’on reconnaît ceux qui ont de la pratique…

Au bout d’une heure, nous nous retrouvons pour identifier les champignons récoltés. Pour cela, Madame Algans a mis à notre disposition de nombreux livres et nous a donné les noms des différents champignons. Force est de constater que la plupart n’ont pas de réel intérêt gustatif mais nous pourrons faire une omelette ou une fricassée avec quelques meuniers blancs, nonettes voilées, chanterelles grises en tube, amétistes ou mousserons violets et bien sûr quelques bolets… Madame Algans nous a également rappelé que peu de champignons sont mortels mais en cas de doute, il faut impérativement se renseigner auprès de spécialistes.

Vers 17h, nous nous séparons après avoir remercié Madame Algans pour sa disponibilité et ses connaissances.

Publié le 27/11/2021 ~ 13:47  Haut

Vendredi 4 septembre 2020 : causerie sur "Les Chiroptères"

par Christian PRAT , de l'association Terre et Nature

Chyroptere.JPG

47 personnes, dont 4 enfants sont venues, salle des associations à Maclas, écouter Christian PRAT, naturaliste de l'association "Terre & Nature", spécialiste des chauves-souris (chiroptérologue), nous faire partager son érudition et son expérience de terrain concernant cet animal souvent peu connu et autrefois injustement décrié.

Il faut dire que leur nom peut prêter à confusion : "chauves souris", alors qu'ils ne sont ni chauves, ni souris ! L'étymologie de leur nom provient de ce que les chiroptères volent (suffixe "ptère", comme dans le mot "hélicoptère") avec leurs mains (préfixe "chiro").

Les chiroptères sont des mammifères, dont ils constituent le groupe le plus important : 1200 à 1300 espèces dans le monde, dont 34 espèces représentées en France et 25 dans le Pilat.

Espèces dominantes dans le Pilat :

- le "Grand rhinolophe" et le "Petit rhinolophe",

- les 4 sortes de Pipistrelles,

- les Oreillards ("Oreillards roux", "Oreillards gris"...)

- les Murins : deux grandes familles :

            + les Murins de petite taille (…...)

            + les Murins de grande taille (…...)

- la Barbastelle (physionomie évoquant un bull dog!). Elle était encore inconnue dans le Pilat il y 10 à 12 ans.

Les effectifs de chiroptères ont très fortement chuté depuis la deuxième guerre mondiale, du fait en particulier, de l'usage des pesticides chimiques qui affectent les insectes dont se nourrissent les chauves souris : baisse de 90 % entre 1945 et les années 1980 ! Tous les chiroptères sont cependant des espèces protégées.

 Structurellement, leur anatomie est comparable à celle des humains (thorax, tête, membres supérieurs et inférieurs comportant le même nombre de segments). Seules différences : les pieds des chauves-souris sont à l'envers (permettant à l'animal de se pendre par les pieds) et elles ont une queue.

Les chauve-souris s'accrochent par les pieds, tête en bas, grâce à un système de blocage (osseux) très élaboré qui leur permet, une fois pendues, de ne dépenser aucune énergie pour conserver cette position. En revanche, elles doivent faire un effort pour se décrocher (plier les pattes). Elles n'utilisent ensuite que très peu d'énergie pour s'envoler après s'être décrochées (contrairement aux canards ou aux cygnes, par exemple).

La moindre aspérité sur un mur ou un plafond leur suffit pour s'accrocher : elles peuvent le faire même sur une tapisserie ! Il est vrai que leur poids est très faible : 4 à 6 grammes pour les espèces de petite taille ! Leur espace de repos est extrêmement réduit.

Elles ne mangent que des insectes : ce sont des insectivores. Elles ont des dents qui leur permettent de broyer le squelette des insectes. Les petites chauves souris se nourrissent de moucherons, moustiques ; les grandes chauves souris mangent des gros papillons de nuit.

Il a été prouvé que les chiroptères mangent le tiers de leur poids en une nuit, 60 000 moustiques en trois mois !

« C'est le meilleur insecticide naturel au monde ! »

Leur durée de vie moyenne est de l'ordre de 20 à 30 ans (mais on a retrouvé une chauve souris dont la bague avait été posée 43 ans auparavant !).

Elles émettent des sons, sous très hautes fréquences. Ces sons, qui leur servent aussi à communiquer entre elles, ne sont pas audibles par l'oreille humaine (sauf par les très jeunes enfants pour certains types de cris). Notre spectre auditif est en effet trop restreint pour cela.

Les naturalistes utilisent des détecteurs à ultrasons pour capter les cris émis par les chiroptères. Ces appareils transforment les cris des chauves souris en sons audibles par l'oreille humaine.

Les signaux sonores captés par les oreilles des chauve-souris (système apparenté à un sonar) sont transformés en images dans leur cerveau, ce qui leur permet de se déplacer très rapidement, même en milieu totalement obscur. Chaque espèce de chiroptère émet des sons sur une fréquence qui lui est spécifique, sorte de "signature". Ce système de sonar peut être perturbé par certaines activités humaines.

Les éoliennes sont très préjudiciables aux chiroptères : la dépression importante qui se forme devant les pales des machines a pour conséquence de faire imploser les poumons de ces animaux.

Les chauves-souris hibernent dans des lieux froids de préférence, mais où, cependant, la température ne descend pas en dessous de 0°C sinon leur sang gèle (ce sont des animaux à sang chaud). Elles entrent dans une sorte de coma, c'est une période dangereuse pour elles. Elles choisissent des lieux très exigus : chênes centenaires, cavités, grottes...

Dans les grandes cavités (grottes), les chiroptères hibernent souvent en colonies importantes (10  à 30 individus, voire plus). Au printemps, les chauves souris se réveillent et reprennent une vie normale.

Il est nécessaire de veiller à ne pas déranger les chauves souris pendant leur période d'hibernation.

En effet, l'énergie qu'elle doivent alors consommer pour se réveiller et se rendormir s'impute sur le maigre stock dont elles disposent pour passer l'hiver, et leur survie peut en être mise en cause.

La saison des amours se situe à l'automne, les petits naissant ainsi au printemps, saison la plus propice à leur survie. A noter que, jusqu'à la deuxième guerre mondiale, il en était de même des humains.

La femelle peut s'accoupler avec plusieurs mâles, et inversement aussi. La fécondation est bloquée pendant l'hiver. Au printemps, les femelles cherchent un gîte pour mettre bas.

Chaque femelle donne naissance à un seul petit par an, ce qui est très peu pour la survie de l'espèce, le taux de mortalité hivernale étant de l'ordre de 60 %.

Un système de "nursery" permet aux femelles de s'entraider en se relayant pour aller chercher de la nourriture à l'extérieur, tout en laissant les jeunes sous surveillance.

Les prédateurs principaux des chiroptères sont les rapaces et les chats (bien que les chats ne mangent pas les chauves souris).

Dans nos maisons, les chiroptères gîtent sous les toitures (pipistrelles en particulier), dans les combles, sous les linteaux, dans les caves en été. On les trouve aussi sous les ponts (exemple : à St-Appolinard, où des travaux ont intégré cette contrainte).

Lorsque, en chasse d'insectes eux-mêmes attirés par de la lumière artificielle, une chauve souris vient à s'introduire dans l'espace de vie d'une maison, la méthode consiste, pour l'en déloger, à éteindre la lumière jusqu'à ce que l'animal s'enfuit de lui-même. A noter que les chauves souris sont totalement inoffensives.

Les déjections de chauves souris ne sont pas repoussantes, car constituées en fait de poudre sèche provenant de squelettes des insectes qu'elles ont ingérés. Ces déjections constituent le meilleur des amendements agricoles.

Chaque année, en février, les naturalistes procèdent à des comptages sur les sites d'hivernage qu'ils suivent d'année en année. Dans le Pilat, ce sont en particulier les deux grands tunnels de Burdignes et du Tracol.

Un recensement général des chiroptères a été conduit en 2006, en partenariat avec le Parc naturel régional du Pilat, les données finales ayant été cartographiées.

L'association "Terre & Nature" recherche des bénévoles pour aider à effectuer ces comptages. Des appels sont diffusés chaque hiver pour susciter des vocations. Merci aux personnes qui voudraient se porter volontaires...

Christian Prat a conclu cette séance en nous entraînant à l'extérieur, dans le jardin de la Maison des associations, afin d'observer directement des chauve-souris... malheureusement bien peu nombreuses ce soir.

Un grand merci à notre intervenant pour nous avoir fait découvrir avec passion le monde des chauve-souris, nous donnant envie de mieux les connaître, les protéger et les accueillir dans nos habitations.

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Publié le 19/09/2020 ~ 18:57  Haut