Comme le Colibri, apportons chacun notre petite goutte d'eau à la préservation de la Nature !   

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Archives 06/2018

Vendredi 1 Juin 2018 Causerie sur "les libellules et demoiselles au royaume des odonates" par Samuel Mesnil.

Libelluledeprimee.JPGC’est une bonne vingtaine de personnes, très intéressées, qui sont venues écouter Samuel Mesnil, passionné de la faune des milieux humides, nous parler de ces êtres fascinants et enchanteurs…

Samuel nous explique que nous retrouvons des libellules partout dans le monde et que nous avons la chance en Rhône Alpes de pouvoir en admirer 70 espèces sur les 90 visibles en France et les 6300 dans le monde.

Ce que la plupart d’entre nous appellent les libellules, sont en réalité des odonates, ce qui signifie « mâchoire dentée ». Cela regroupe les libellules (plus grosses, avec les ailes à plat au repos) et les demoiselles (plus petites et reconnaissables à leurs ailes repliées sur le dos au repos).

Ce sont des êtres amphibies, qui ont un cycle de vie à la fois dans l’eau et hors de l’eau. Des œufs éclosent des larves qui vivent sous l’eau et sont de grandes prédatrices des mares. Après plusieurs mues, la larve sortira de l’eau pour une dernière mue ou « émergence finale » qui la transformera en adulte. L’adulte, volant, n’aura de cesse de se nourrir, en tant que prédatrice d'insectes, afin de se préparer à la reproduction. Une fois l’accouplement réalisé, la femelle ira alors pondre ses œufs dans ou près d’un point d’eau. Le cycle entier peut ainsi durer jusqu’à plusieurs années selon les espèces.

Samuel nous présente ensuite les différents critères à observer pour reconnaitre les différentes espèces, la meilleure période pour les voir et comment les observer et les manipuler. Puis il nous présente les espèces les plus courantes dont la libellule déprimée ( Libellula depressa ) en photo que nous pouvons rencontrer facilement dans notre région.

Sa présentation est ponctuée d’anecdotes et de remarques qui donnent envie d’aller les voir de plus près sur le terrain !

C’est pour cela que Samuel nous invite à le contacter si nous cherchons à identifier une espèce mais surtout  à venir participer à la prochaine sortie qu’il réalise à l’occasion de la fête des mares:

samedi 9 juin 2018  de 17h à 18h30  à l’Ile de la platière

Si vous souhaitez en savoir plus ou participer à l’observatoire des libellules et demoiselles en Rhône Alpes, vous pouvez prendre contact avec le groupe Sympetrum : http://www.sympetrum.fr/

Merci à lui pour ce récit fort intéressant et ses réponses à nos questions sur les odonates et les milieux humides…et à bientôt en pleine nature !

Publié le 10/06/2018 ~ 15:27  Haut

Samedi 28 avril 2018 Balade autour de Véranne à la recherche des plantes sauvages vertueuses ou médicinales accompagnée par Raymonde Gouget.    .

C’est sur les hauteurs de Véranne, à Varizière que nous avons rejoint Raymonde Gouget qui a accepté de partager avec nous un peu de son savoir et de nous faire découvrir les plantes sauvages et vertueuses ou comestibles de notre coin de Pilat.

balade.JPG

Une vingtaine de personnes étaient présentes et malgré ce nombre important pour une balade, Raymonde a su expliquer à chacun les plantes que nous pouvions récolter pour boire ou manger sur les bords de nos chemins et les précautions à prendre : les cueillir quand elles sont belles, saines et jeunes, et surtout loin de toute pollution. L’été, les alcaloïdes se génèrent et rendent certaines plantes plus toxiques.

En cette belle journée de printemps c’est bien plus d’une vingtaine de plantes que Raymonde nous a ainsi présentées. Des connues, des moins connues, du pissenlit à l’ortie, en passant par la prêle et certaines feuilles d’arbres… en salade principalement mais aussi en tisane, décoction ou onguent et surtout à petite dose. Une cure végétale de printemps apporte ainsi à notre organisme pleins de minéraux en faisant varier les plaisirs des yeux et de la bouche autour d’une belle assiette !  Feuilles de violette, de fraisier, de lunaire, tête de plantain, fleurs de coucou…

En repartant, l’estomac un peu surpris à force de tout gouter, nous n’avons plus regardé nos « mauvaises herbes » de la même façon. Et pour ma part, dès le lendemain, j’ai  préparé une délicieuse salade de printemps tout en désherbant mon jardin ! Et pas besoin de manger plus que cela, les plantes pleines de vertus sont très nourrissantes…

Merci à Raymonde pour cette belle après-midi où ce n’est pas que le soleil qui brillait mais aussi les échanges et la chaleur humaine qui ont rayonné tout au long de notre promenade somme toute physique dans un cadre magnifique !

Publié le 04/06/2018 ~ 20:15  Haut