Comme le Colibri, apportons chacun notre petite goutte d'eau à la préservation de la Nature !   

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Archives 03/2018

Samedi 24 mars 2018 Visite du moulin hydraulique à huile de noix des Andrivaux (Maclas) par son propriétaire Georges Desseux.    .

Nous voilà près plus d'une trentaine de personnes à rejoindre le lieudit "Les Andrivaux" à travers champ par cette belle après-midi ensoleillée. Georges nous attendais impatient comme nous de débuter la visite. D'abord par une séance d'explication en plein air entre le bief d'un coté et le ruisseau  du Fayon de l'autre. Car si nous sommes réunis ici, c'est aussi comme nos anciens pour honorer l'Elément Liquide qui nous donne la vie et nous apporte son aide dans la réalisation de tâches longues, répétitives et fastidieuses. Les Colibris lui sont reconnaissants !

Pour la petite histoire, sitôt Georges et ses amis avaient-ils commencé à restaurer le moulin en 2002 que l'Agence de l'eau et la fédération des pêcheurs de truites leur sont tombés dessus pour leur faire diminuer le captage du ruisseau par le bief. Montés en Association des riverainsandrivaux.jpg du bief des Andrivaux" il a fallu beaucoup de persévérance et de ténacité à son équipe pour mener à bien son projet personnel de protection du patrimoine.

C'est en 1912 que la famille de Georges acquit ce moulin dédiée alors à la production "d'huile de chou", c'est à dire d'huile de colsa. Et ses recherches font remonter l'existence du moulin à plus de 1836 sur des écrits notariaux.

C'est donc par groupe de 15 que nous sommes entrée dans le saint des saints, une grande salle peu éclairée en murs de pierres dont l'un était transpercé de l'axe principal provenant de la grande roue à godets extérieure. Nous sommes restés béats devant tout ces engrenages (dont certains à dents de bois par souci d'économie via remplacement), de courroies, et d'actionneurs manuels. Le tout pour distribuer la même énergie de rotation aux trois étapes de production; la rotation sur la conche de la meule qui écrase les cerneaux (6 kg de noix pour 1 litre d'huile), la rotation du mélangeur du four à bois qui chauffe la pâte, puis la rotation de la vis de presse qui extrait l'huile de noix.

Au milieu de ces rotations, nous arrivions cependant à tenir une conversation avec Georges sans être trop génés par le bruit, ce qui montre la qualité du travail de restauration effectué.

Enfin, un petit tour par derrière la bâtisse du moulin nous amène à la grande roue à godets dans sa cabane en bout de bief. Métallique, elle remplace une antique roue en bois qui a fait son temps. Et elle tourne comme une horloge sans même émettre le moindre grincement....syndical. 

Ce fut une belle après-midi de rencontre et d'échanges à laquelle ne manqua que le goût de l'huile de noix. Pour cela nous arrivâmes un jour trop tôt mais nous souhaitons tous à Georges un bon cru 2018 avec tout ses amis du moulin.

Merci à toi, Georges, pour cette chouette visite !

Publié le 24/03/2018 ~ 18:48  Haut

Vendredi 16 mars 2018 Animation Fréquence grenouille: causerie suivi d'une sortie nocturne à la poursuite des amphibiens du Pilat commentée et accompagnée par Régis Didier    .

Depuis début mars, certains amphibiens sont de sortie ! Vous les avez peut être remarqués le long des routes ou bien avez-vous vu les panneaux que nous posons à certains endroits. Mais pourquoi donc ? Régis Didier, responsable biodiversité au Parc Naturel régional du Pilat et au CPIE des Monts 2018_03_16grenouille.jpgPilat, est venu nous en apprendre plus sur ces petits êtres mi-aquatiques, mi-terrestres… Après un temps d’information durant lequel nous avons pu apprendre à reconnaitre les espèces présentes dans le Pilat et poser toutes nos questions, nous sommes partis sur le terrain à leur recherche.

C’est donc sous la pluie, dans la nuit (meilleur moment pour les observer) que nous sommes allés sur les hauteurs de Chavanay. Avant d’arriver sur le lieu, nous avons croisés une salamandre tachetée bien vive qui traversait la route, mais heureusement aucun crapauds ou grenouilles écrasés sur la route…  Ils étaient tous dans le petit étang, à la recherche de partenaires pour leur reproduction, le long des berges. Un mâle était même si impatient que nous l’avons vu faire la cour à une grenouille verte pour arriver à ses fins !tout le long du bord de l’étang…

Nous nous sommes ensuite dirigés vers une petite mare au milieu d’un pré brouté. Et là nous avons pu observer de nombreux tritons : alpestres, palmés, des mâles, des femelles, et aussi des dytiques, des larves de libellules, des notonectes … de quoi nous entrainer à les reconnaitre !

Alors pris d’’émerveillement, sous la pluie dégoulinante, point de photos ! Laissons-les tranquilles !

Si vous aussi, vous souhaitez en voir, c’est le moment d’aller explorer les mares que vous rencontrez ! Vous pouvez contacter Régis Didier ou bien encore nous rejoindre l’année prochaine …

Merci à Régis pour ce partage et cette chouette sortie !

Publié le 20/03/2018 ~ 21:13  Haut

Vendredi 23 février 2018 Causerie à St Appolinard sur le thème "Comment et jusqu'où se soigner par les plantes dans le Pilat ? par Françoise PHILIDET, herbaliste diplomée de l'ELPM de Lyon.   

2018_02_23_Plantes_medicinalesJPG.JPG 

C’est une salle comble qui est venue écouter avec intérêt Françoise Philidet nous parler des plantes et de comment se soigner avec elles. Certains la connaissaient déjà pour avoir participé à un de ces stages. Elle était présente avec nous ce jour pour transmettre son savoir considérant  que les plantes font partie du patrimoine.

Françoise commence par nous d’une étude récente qui montre que 65% des français pensent que se soigner avec les plantes sert à quelque chose, bien que ce ne soit environ que 40% qui les utiliseraient réellement. Elle nous rappelle également le contexte en France où les conseils et la médecine par les plantes sont interdits d’où l’intitulé d’ « herbaliste » qui fleurit à ce jour.

Les plantes sont principalement utilisées en prévention pour ne pas être malade (cures de saisons, hygiène de vie…). Les plantes seront donc utilisées dans les soins du quotidien et les problèmes simples (rhume, insomnie, problèmes digestifs…). Pour les problèmes plus graves elles seront  utilisées en médecine complémentaire. Ce qui différencie la médecine allopathique de la médecine par les plantes est que dans le premier cas, une seule molécule de plante est utilisée tandis que c’est la plante entière (avec sa centaine de constituants) qui est utilisée dans le second cas. Or les plantes dans leur entier n’ont que très peu d’effets secondaires et de contre-indications, certaines molécules compensant les effets secondaires d’autres molécules.

Sous quelle forme les utiliser ? Le plus simple est de les prendre en tisane, mais il est possible également de préparer des huiles, des baumes, des alcoolatures... Les bourgeons, les fleurs de Bach, les Huiles Essentielles sont aussi une autre façon d’utiliser leurs nombreuses propriétés. La médecine par les plantes a donc l’avantage non seulement de nous rendre autonome (en les cueillant, les séchant et les préparant nous-mêmes) et est également plus économique.

Françoise nous a présenté ensuite, brièvement, pas moins d’une cinquantaine de plantes que l’on peut trouver communément dans le Pilat ou dans  notre jardin et avec lesquelles l’on peut se soigner facilement des affections courantes, telles que les maux d’hiver, le drainage du rein, du foie, le soin des yeux, de la peau, les problèmes circulatoires, de sommeil, les blessures, les piqures… Et elle aurait pu en parler pendant longtemps encore !

A la suite de la causerie, le CPN le Colibri a offert un verre de jus de pomme (cuvée 2015 de Colibri, si, si, il en reste encore !). Les 87 personnes présentes sont reparties enthousiastes et satisfaites avec des recettes et autres conseils…

Merci à Françoise pour ce partage des savoirs ancestraux et pour nous avoir redonné confiance en notre capacité de nous soigner par nous-mêmes, naturellement, avec ce que nous offre simplement la nature tous les jours…

Vous retrouverez tout l’agenda de Françoise Philidet (conférences, formations et sorties) sur le site de son association savoyarde Calenduline à www.calenduline.org

Publié le 04/03/2018 ~ 14:25  Haut