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Conférences

Nuisible ! Vous avez dit nuisibles ? par Régis Disier  -  par Clotilde

Vendredi 7 décembre 2018 Causerie sur "Les nuisibles ! Vous avez dit nuisibles ?"  par Régis Didier

Régis Didier, naturaliste du Pilat, est venu ce soir nous parler des espèces dites « nuisibles » et de la règlementation qui les concerne.

Depuis 2016, la loi parle d’animaux susceptibles d’occasionner des dommages et non plus de nuisibles.  Ils sont regroupés en 3 catégories selon leur origine (espèces indigènes pour la liste I) et selon la durée de la réglementation (3 ans pour la liste II et 10 ans pour la liste III).

19 espèces sont concernées en France : ragondin, rat musqué, vison d’Amérique, raton laveur, chien viverand, bernache du Canada (liste I), renard, martre, fouine, belette, putois, pie, étourneau, geai, corneille, corbeau freux (liste II), sanglier, lapin de garenne, pigeon ramier (liste III).

Nuisibles.JPG

Le classement de ces espèces en tant que nuisibles a pour conséquence un encadrement particulier de leur élimination. Ces animaux peuvent donc être détruits tout au long de l’année, si cela est fait dans les cadres réglementaires en vigueur. Paradoxalement, ceci n’est pas le cas de bien d’autres espèces dont la destruction n’est pas encadrée et peut donc être effectuée par n’importe qui et n’importe quand (par exemple frelons asiatique, souris, musaraignes…).

Ce sont des arrêtés préfectoraux qui fixent les conditions de destruction de ces espèces. Différentes méthodes peuvent être employées pour détruire ces animaux : tir, déterrage, furetage, enfumage, oiseaux de chasse et piégeage. Les produits toxiques sont interdits. Chaque espèce a ses procédés particuliers.

Régis Didier nous parle en particulier du piégeage qu’il connait bien. Il nous a présenté les différents systèmes de pièges existant ainsi que les modalités d’obtention de l’agrément de piégeur. Une fois un animal « nuisible » attrapé, il ne peut être relâché et doit obligatoirement être détruit sous peine d’amende.

Pour quels motifs ces animaux sont-ils classés en tant que nuisibles ? Selon la loi, ce classement se justifie par  l’atteinte qu’ils peuvent porter à la santé et la sécurité publique (par exemple l’échinococcose du renard), à la protection de la faune et de la flore, aux dommages importants causés aux activités agricoles, forestières et aquacoles ou encore aux dommages importants à d’autres formes de propriété (poulailler ou ruche par exemple). Ce classement varie régulièrement d’une année sur l’autre et donne lieu à des débats houleux.

S’en est suivie une série de questions permettant de mieux comprendre l’origine de ce classement, notamment en termes de propositions institutionnelles, ainsi que des questions plus particulières sur certaines espèces non mentionnées tel le blaireau.

Un grand merci à Régis pour nous avoir présenté, de façon neutre et ouverte, cette question si délicate aux yeux de certains amoureux de la nature et de la faune en particulier.

Vendredi 7 décembre 2018 Causerie sur "Les nuisibles ! Vous avez dit nuisibles ?"  par Régis Didier

Régis Didier, naturaliste du Pilat, est venu ce soir nous parler des espèces dites « nuisibles » et de la règlementation qui les concerne.

Depuis 2016, la loi parle d’animaux susceptibles d’occasionner des dommages et non plus de nuisibles.  Ils sont regroupés en 3 catégories selon leur origine (espèces indigènes pour la liste I) et selon la durée de la réglementation (3 ans pour la liste II et 10 ans pour la liste III).

19 espèces sont concernées en France : ragondin, rat musqué, vison d’Amérique, raton laveur, chien viverand, bernache du Canada (liste I), renard, martre, fouine, belette, putois, pie, étourneau, geai, corneille, corbeau freux (liste II), sanglier, lapin de garenne, pigeon ramier (liste III).

Nuisibles.JPG

Le classement de ces espèces en tant que nuisibles a pour conséquence un encadrement particulier de leur élimination. Ces animaux peuvent donc être détruits tout au long de l’année, si cela est fait dans les cadres réglementaires en vigueur. Paradoxalement, ceci n’est pas le cas de bien d’autres espèces dont la destruction n’est pas encadrée et peut donc être effectuée par n’importe qui et n’importe quand (par exemple frelons asiatique, souris, musaraignes…).

Ce sont des arrêtés préfectoraux qui fixent les conditions de destruction de ces espèces. Différentes méthodes peuvent être employées pour détruire ces animaux : tir, déterrage, furetage, enfumage, oiseaux de chasse et piégeage. Les produits toxiques sont interdits. Chaque espèce a ses procédés particuliers.

Régis Didier nous parle en particulier du piégeage qu’il connait bien. Il nous a présenté les différents systèmes de pièges existant ainsi que les modalités d’obtention de l’agrément de piégeur. Une fois un animal « nuisible » attrapé, il ne peut être relâché et doit obligatoirement être détruit sous peine d’amende.

Pour quels motifs ces animaux sont-ils classés en tant que nuisibles ? Selon la loi, ce classement se justifie par  l’atteinte qu’ils peuvent porter à la santé et la sécurité publique (par exemple l’échinococcose du renard), à la protection de la faune et de la flore, aux dommages importants causés aux activités agricoles, forestières et aquacoles ou encore aux dommages importants à d’autres formes de propriété (poulailler ou ruche par exemple). Ce classement varie régulièrement d’une année sur l’autre et donne lieu à des débats houleux.

S’en est suivie une série de questions permettant de mieux comprendre l’origine de ce classement, notamment en termes de propositions institutionnelles, ainsi que des questions plus particulières sur certaines espèces non mentionnées tel le blaireau.

Un grand merci à Régis pour nous avoir présenté, de façon neutre et ouverte, cette question si délicate aux yeux de certains amoureux de la nature et de la faune en particulier.

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Publié le 22/12/2018 ~ 15:52   Tous les billets   Haut