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Conférences

Le paradis perdu de la pomme Film + débat 10/15  -  par Herve

Vendredi 30 octobre 2015  Le paradis perdu de la pomme Film + débat

29 personnes se sont réunies vendredi 30 octobre 2015 à Maclas pour découvrir et causer de pommiers.

Paul DECLERCK est revenu au sein du CPN Le Colibri pour nous faire découvrir le film de Catherine PEIX  "Les origines de la pomme" et animer le débat.

Très loin du massif du Pilat, dans les montagnes célestes du Tian shan, à la limite des neiges éternelles, poussent par des températures extrêmes des forêts entières de pommiers sauvages. 

Ces arbres monumentaux, ornés de pommes bigarrées, noires, vertes, rouges, parfois fuchsia exhalent leurs parfums enchanteurs. On découvre à leurs pieds des montagnes de fruits aux saveurs inattendues de groseilles de rose et de banane. 

Dans ce territoire qui fut jusqu'à  récemment "terra incognita" l'espèce Malus sieversii, née il y a plus de 65 millions d'année déploie pour la première fois son extraordinaire biodiversité. 

Emporté par la route de la soie ces pommes sauvages sont les ancêtres de nos pommiers cultivés.

Depuis l'aube des temps, la sauvage Malus sieversii, décline des individus tous différents et possédant naturellement les gènes de résistance aux maladies. Il a fallu attendre Aymak DJANGALIEV, académicien et agronome kazakh pour redécouvrir cette espèce dont descendent nos 6000 variétés de malus domestica. 

Scandalisé par les déforestations massives initiées par Staline, il démarre en clandestinité le seul travail existant de recensement et d'étude des pommiers sauvages du Kazakhstan et crée un verger conservatoire. Visionnaire, il est menacé, trahi et frôlera plusieurs fois le Goulag. Pourtant sans lui, cette formidable découverte ne serait jamais parvenue jusqu'à nous.

Ces arbres portent l'espoir d'une nouvelle arboriculture, à condition qu'ils soient aujourd'hui préservés. 

Suite au film, les participants ont apportés leurs lumières lors du débat.

Une des peurs évoquées suite au film est le séquençage et la privatisation des gènes par les sociétés privées. Cette privatisation et monétisation du vivant est jugée dangereuse.

Le consommateur a aussi un rôle à tenir. Il est capable d’acheter des produits imparfaits au lieu de ces fruits de formes identiques, calibrés et exempts de tâche.

Nous avons aussi évoqués les techniques de greffage actuelles et le choix des porte-greffes nécessaires à l’arboriculture moderne.

De plus, toutes les espèces autorisées à la culture (pas uniquement les pommiers) sont standardisées et cultivées n’importe où en France. Il faudrait pouvoir choisir et sélectionner des variétés adaptées aux sols et milieux de culture comme cet agriculteur qui produit des tomates supportant, avec peu d’arrosage, la faible pluviométrie de son secteur.

Merci à tous les participants.

Le paradis perdu de la pommeLe paradis perdu de la pomme

Vendredi 30 octobre 2015  Le paradis perdu de la pomme Film + débat

29 personnes se sont réunies vendredi 30 octobre 2015 à Maclas pour découvrir et causer de pommiers.

Paul DECLERCK est revenu au sein du CPN Le Colibri pour nous faire découvrir le film de Catherine PEIX  "Les origines de la pomme" et animer le débat.

Très loin du massif du Pilat, dans les montagnes célestes du Tian shan, à la limite des neiges éternelles, poussent par des températures extrêmes des forêts entières de pommiers sauvages. 

Ces arbres monumentaux, ornés de pommes bigarrées, noires, vertes, rouges, parfois fuchsia exhalent leurs parfums enchanteurs. On découvre à leurs pieds des montagnes de fruits aux saveurs inattendues de groseilles de rose et de banane. 

Dans ce territoire qui fut jusqu'à  récemment "terra incognita" l'espèce Malus sieversii, née il y a plus de 65 millions d'année déploie pour la première fois son extraordinaire biodiversité. 

Emporté par la route de la soie ces pommes sauvages sont les ancêtres de nos pommiers cultivés.

Depuis l'aube des temps, la sauvage Malus sieversii, décline des individus tous différents et possédant naturellement les gènes de résistance aux maladies. Il a fallu attendre Aymak DJANGALIEV, académicien et agronome kazakh pour redécouvrir cette espèce dont descendent nos 6000 variétés de malus domestica. 

Scandalisé par les déforestations massives initiées par Staline, il démarre en clandestinité le seul travail existant de recensement et d'étude des pommiers sauvages du Kazakhstan et crée un verger conservatoire. Visionnaire, il est menacé, trahi et frôlera plusieurs fois le Goulag. Pourtant sans lui, cette formidable découverte ne serait jamais parvenue jusqu'à nous.

Ces arbres portent l'espoir d'une nouvelle arboriculture, à condition qu'ils soient aujourd'hui préservés. 

Suite au film, les participants ont apportés leurs lumières lors du débat.

Une des peurs évoquées suite au film est le séquençage et la privatisation des gènes par les sociétés privées. Cette privatisation et monétisation du vivant est jugée dangereuse.

Le consommateur a aussi un rôle à tenir. Il est capable d’acheter des produits imparfaits au lieu de ces fruits de formes identiques, calibrés et exempts de tâche.

Nous avons aussi évoqués les techniques de greffage actuelles et le choix des porte-greffes nécessaires à l’arboriculture moderne.

De plus, toutes les espèces autorisées à la culture (pas uniquement les pommiers) sont standardisées et cultivées n’importe où en France. Il faudrait pouvoir choisir et sélectionner des variétés adaptées aux sols et milieux de culture comme cet agriculteur qui produit des tomates supportant, avec peu d’arrosage, la faible pluviométrie de son secteur.

Merci à tous les participants.

Le paradis perdu de la pommeLe paradis perdu de la pomme

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Publié le 31/12/2015 ~ 11:28   Tous les billets   Haut