Comme le Colibri, apportons chacun notre petite goutte d'eau à la préservation de la Nature !
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Causerie Ant world – le monde des fourmis par Joan Ho-Huu - par saisie
Pour une première, ce fut une belle première que nous proposa Joan Ho-Huu. Biologiste, spécialisée dans le domaine de la génétique, Joan est une amatrice passionnée des fourmis, appelée aussi myrmécologue.
Elle nous apprend ainsi que les fourmis représentent entre 1/4 et 1/5 de la biomasse animale terrestre. L’on en rencontre partout sur Terre et de nombreuses espèces ont été recensées : 12 000 espèces dans le monde et 200 en France.
La fourmi est un prédateur particulièrement craint, ce qui explique que de nombreuses espèces essayent de lui ressembler (insectes, araignées). Pour les reconnaître, chercher 6 pattes, une taille de guêpe et des antennes coudées.
Faisant partie de la classe des hyménoptères, les fourmis comme certaines guêpes ou abeilles vivent en colonies, d’une dizaine à plusieurs dizaines de milliers d’individus. Il peut ainsi y avoir des colonies immenses comme celle située du Portugal à l’Italie qui fait 6 000 kilomètres de long !
Les colonies se composent d’une reine et de femelles spécialisées. Elles sont capables de communiquer entre elles grâce à leurs antennes ultrasensibles.
La plupart se transmettent de la nourriture stockée dans leur jabot social en faisant une sorte de bouche à bouche (trophallaxie), ce qui leur permet d’indiquer qu’elles ont trouvé une source de nourriture. Elles sont principalement carnivores mais peuvent aussi manger du miellat, des graines, élever des champignons et aussi pour certaines boire le sang de leurs larves.
Il existe une grande variabilité entre espèces mais aussi entre individus : Joan poursuit son discours en le ponctuant d’anecdotes sur des espèces particulières, telles les fourmis avec une tête en forme de porte leur servant à boucher l’entrée de leur nid dans une galle, les fourmis tisserandes qui tissent leur nid à partir de végétaux et de feuilles… et aussi des individus particuliers, comme les fourmis « pot de miel » qui servent de réservoirs pour nourrir leurs sœurs.
Lorsque c’est la bonne saison, toutes les fourmis sexuées, des différentes colonies, alors ailées, sortent pour s’accoupler : c’est alors que nous les voyons le plus souvent. Le mâle chez les fourmis ne joue un rôle que lors de la reproduction, puis il meurt ou se fait manger. Les fourmis fécondées, une fois leurs ailes perdues, vont alors se mettre à pondre, ce sont les reines. Ce sont elles seules qui déterminent le sexe des œufs qu’elles pondent en choisissant de prendre ou non le sperme récupéré lors de l’accouplement. Joan nous explique alors plus en détail quelques aspects génétiques qui font que les mâles n’ont ni père ni fils.
Le public a bien compris que le monde des fourmis, bien que paraissant si petit, est en réalité bien vaste !
Et c’est autour d’un jus de pomme, que les échanges se poursuivent en aparté.
Nous remercions vivement Joan Ho-Huu pour son intervention fort intéressante et les 35 personnes présentes pour leur écoute et leurs questions intéressées. Nous essayerons de programmer une sortie sur ce thème en début d’été.
Pour une première, ce fut une belle première que nous proposa Joan Ho-Huu. Biologiste, spécialisée dans le domaine de la génétique, Joan est une amatrice passionnée des fourmis, appelée aussi myrmécologue.
Elle nous apprend ainsi que les fourmis représentent entre 1/4 et 1/5 de la biomasse animale terrestre. L’on en rencontre partout sur Terre et de nombreuses espèces ont été recensées : 12 000 espèces dans le monde et 200 en France.
La fourmi est un prédateur particulièrement craint, ce qui explique que de nombreuses espèces essayent de lui ressembler (insectes, araignées). Pour les reconnaître, chercher 6 pattes, une taille de guêpe et des antennes coudées.
Faisant partie de la classe des hyménoptères, les fourmis comme certaines guêpes ou abeilles vivent en colonies, d’une dizaine à plusieurs dizaines de milliers d’individus. Il peut ainsi y avoir des colonies immenses comme celle située du Portugal à l’Italie qui fait 6 000 kilomètres de long !
Les colonies se composent d’une reine et de femelles spécialisées. Elles sont capables de communiquer entre elles grâce à leurs antennes ultrasensibles.
La plupart se transmettent de la nourriture stockée dans leur jabot social en faisant une sorte de bouche à bouche (trophallaxie), ce qui leur permet d’indiquer qu’elles ont trouvé une source de nourriture. Elles sont principalement carnivores mais peuvent aussi manger du miellat, des graines, élever des champignons et aussi pour certaines boire le sang de leurs larves.
Il existe une grande variabilité entre espèces mais aussi entre individus : Joan poursuit son discours en le ponctuant d’anecdotes sur des espèces particulières, telles les fourmis avec une tête en forme de porte leur servant à boucher l’entrée de leur nid dans une galle, les fourmis tisserandes qui tissent leur nid à partir de végétaux et de feuilles… et aussi des individus particuliers, comme les fourmis « pot de miel » qui servent de réservoirs pour nourrir leurs sœurs.
Lorsque c’est la bonne saison, toutes les fourmis sexuées, des différentes colonies, alors ailées, sortent pour s’accoupler : c’est alors que nous les voyons le plus souvent. Le mâle chez les fourmis ne joue un rôle que lors de la reproduction, puis il meurt ou se fait manger. Les fourmis fécondées, une fois leurs ailes perdues, vont alors se mettre à pondre, ce sont les reines. Ce sont elles seules qui déterminent le sexe des œufs qu’elles pondent en choisissant de prendre ou non le sperme récupéré lors de l’accouplement. Joan nous explique alors plus en détail quelques aspects génétiques qui font que les mâles n’ont ni père ni fils.
Le public a bien compris que le monde des fourmis, bien que paraissant si petit, est en réalité bien vaste !
Et c’est autour d’un jus de pomme, que les échanges se poursuivent en aparté.
Nous remercions vivement Joan Ho-Huu pour son intervention fort intéressante et les 35 personnes présentes pour leur écoute et leurs questions intéressées. Nous essayerons de programmer une sortie sur ce thème en début d’été.