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La maladie de Lyme 04/17  -  par Clotilde

Vendredi 7 avril à Pélussin  La Maladie de Lyme (origine, symptômes, diagnostic, effets, traitement, prévention) par le Dr PERRONNE Spécialiste de la maladie de Lyme, chef du département des maladies infectieuses à l´hôpital Raymond-Poincaré de Garches (92), président de la commission spécialisée Maladies transmissibles du Haut conseil de la sante publique (HCSP)..

0417grd2.JPG     0417grd1.JPG

Le CPN le Colibri a été heureux d’accueillir ce vendredi le Dr Perronne. Chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Garches, il est spécialiste de la maladie de Lyme et milite depuis des années pour améliorer le diagnostic et la prise en charge des patients.

La maladie de Lyme est dite rare et pourtant elle est bien plus fréquente qu’on ne le dit. Preuve en est ce soir-là les 400 personnes présentes et leurs nombreux témoignages. Dans la salle, des malades et leur entourage, des médecins, des vétérinaires, des pharmaciens…

Cette maladie est due à une bactérie, la Borrelia qui est transmise à l’homme par une tique. Facile à repérer lorsqu‘elle est grosse et pique devant le corps, elle l’est beaucoup moins lorsque c’est une petite tique, voire une larve ou une nymphe et qu’elle pique à l’arrière du corps. La morsure ayant contaminé peut donc passer inaperçue.

Le premier symptôme caractéristique est une rougeur qui s’étend généralement autour du point de piqûre (un érythème migrant). Plus ou moins grosse, elle n’apparait qu’une fois sur deux. Ensuite, apparaissent divers troubles, entre quelques jours à quelques années après. Les symptômes sont alors des atteintes chroniques diverses et variées pouvant toucher tous les systèmes du corps (cutané, neurologique, ophtalmologique, psychiatrique, articulaire, musculaire, osseux, cardiaque, etc…), une fatigue chronique avec des douleurs et des syndromes auto-immuns. Tous ces symptômes, hormis l’érythème migrant et le syndrome de Pick Herxheimer, ne sont pas spécifiques à cette maladie. Ceci entraine donc de nombreuses erreurs de diagnostic et une errance parfois longue des patients…

Une des problématiques de cette maladie réside en cette difficulté de reconnaissance et donc de la prise en charge des patients et de leur traitement. Actuellement, les recommandations officielles préconisent de faire un test de diagnostic (l’Elisa et s’il est positif un Western Blot) et ensuite un traitement antibiotique de 2 semaines.

Or, non seulement la plupart des médecins ne sont pas formés sur cette maladie et ne pensent pas forcément à la rechercher, mais également les tests de diagnostic ne sont pas suffisamment fiables. Le plus fiable actuellement serait un test … vétérinaire ! De nombreux patients sont donc renvoyés chez eux faute d’avoir eu un test positif ou encore envoyés dans un autre service (phlébologie, neurologie, voire psychiatrie…) Ceux qui sont diagnostiqués ont souvent dû insister ou rencontrer un médecin averti.

En réalité, il conviendrait de faire un test de diagnostic et quelque soit son résultat, de suivre un traitement anti-infectieux d’épreuve : si le patient réagit, c’est que le patient est infecté. Il est normal, insiste le Dr Perronne, de passer par une aggravation, c’est un bon signe, le signe que le traitement fait effet. Le traitement, par antibiotique au démarrage, est à poursuivre en cas de maladie au long cours, par un traitement plus naturel, qui fonctionne très bien également (il en existe plusieurs). Car la maladie de Lyme peut être chronique et nécessite alors un traitement bien plus long que celui préconisé.

Est-ce à dire que l’on doit arrêter les balades en pleine nature ? Comment prévenir ?

Le Dr Perronne explique les bons réflexes à avoir. Tout d’abord, se protéger par des vêtements, des chapeaux et rester autant que possible sur les sentiers. Utiliser des répulsifs. Au retour d’une exposition éventuelle, s’inspecter systématiquement tout le corps. Si une tique a piqué, l’enlever aussitôt avec un tire-tique en tournant pour bien l’enlever entièrement. Puis désinfecter. En cas de suspicion de maladie de Lyme, ne pas hésiter à prendre contact avec une association qui pourra donner de l’information et conseiller un médecin.

Il existe depuis peu, une Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques dont fait partie le Dr Perronne, ainsi que certaines associations de malades. Cette fédération a pour objectif de faire avancer les choses. Car il y un besoin de recherches médicales fiables sur les tests de diagnostics, les traitements…, également un besoin de faire évoluer les préconisations officielles, d’informer et de former…

Merci au Dr Perronne d’avoir accepté l'invitation de l'association CPN Le Colibri. Ce fut une soirée riche en émotions et en informations qui s’inscrit aussi dans une meilleure connaissance de la nature pour mieux la protéger et nous protéger !

Merci à Gilbert pour sa présence et le partage de ses connaissances qu’il a bien voulu nous offrir, en toute simplicité…
 

Vendredi 7 avril à Pélussin  La Maladie de Lyme (origine, symptômes, diagnostic, effets, traitement, prévention) par le Dr PERRONNE Spécialiste de la maladie de Lyme, chef du département des maladies infectieuses à l´hôpital Raymond-Poincaré de Garches (92), président de la commission spécialisée Maladies transmissibles du Haut conseil de la sante publique (HCSP)..

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Le CPN le Colibri a été heureux d’accueillir ce vendredi le Dr Perronne. Chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Garches, il est spécialiste de la maladie de Lyme et milite depuis des années pour améliorer le diagnostic et la prise en charge des patients.

La maladie de Lyme est dite rare et pourtant elle est bien plus fréquente qu’on ne le dit. Preuve en est ce soir-là les 400 personnes présentes et leurs nombreux témoignages. Dans la salle, des malades et leur entourage, des médecins, des vétérinaires, des pharmaciens…

Cette maladie est due à une bactérie, la Borrelia qui est transmise à l’homme par une tique. Facile à repérer lorsqu‘elle est grosse et pique devant le corps, elle l’est beaucoup moins lorsque c’est une petite tique, voire une larve ou une nymphe et qu’elle pique à l’arrière du corps. La morsure ayant contaminé peut donc passer inaperçue.

Le premier symptôme caractéristique est une rougeur qui s’étend généralement autour du point de piqûre (un érythème migrant). Plus ou moins grosse, elle n’apparait qu’une fois sur deux. Ensuite, apparaissent divers troubles, entre quelques jours à quelques années après. Les symptômes sont alors des atteintes chroniques diverses et variées pouvant toucher tous les systèmes du corps (cutané, neurologique, ophtalmologique, psychiatrique, articulaire, musculaire, osseux, cardiaque, etc…), une fatigue chronique avec des douleurs et des syndromes auto-immuns. Tous ces symptômes, hormis l’érythème migrant et le syndrome de Pick Herxheimer, ne sont pas spécifiques à cette maladie. Ceci entraine donc de nombreuses erreurs de diagnostic et une errance parfois longue des patients…

Une des problématiques de cette maladie réside en cette difficulté de reconnaissance et donc de la prise en charge des patients et de leur traitement. Actuellement, les recommandations officielles préconisent de faire un test de diagnostic (l’Elisa et s’il est positif un Western Blot) et ensuite un traitement antibiotique de 2 semaines.

Or, non seulement la plupart des médecins ne sont pas formés sur cette maladie et ne pensent pas forcément à la rechercher, mais également les tests de diagnostic ne sont pas suffisamment fiables. Le plus fiable actuellement serait un test … vétérinaire ! De nombreux patients sont donc renvoyés chez eux faute d’avoir eu un test positif ou encore envoyés dans un autre service (phlébologie, neurologie, voire psychiatrie…) Ceux qui sont diagnostiqués ont souvent dû insister ou rencontrer un médecin averti.

En réalité, il conviendrait de faire un test de diagnostic et quelque soit son résultat, de suivre un traitement anti-infectieux d’épreuve : si le patient réagit, c’est que le patient est infecté. Il est normal, insiste le Dr Perronne, de passer par une aggravation, c’est un bon signe, le signe que le traitement fait effet. Le traitement, par antibiotique au démarrage, est à poursuivre en cas de maladie au long cours, par un traitement plus naturel, qui fonctionne très bien également (il en existe plusieurs). Car la maladie de Lyme peut être chronique et nécessite alors un traitement bien plus long que celui préconisé.

Est-ce à dire que l’on doit arrêter les balades en pleine nature ? Comment prévenir ?

Le Dr Perronne explique les bons réflexes à avoir. Tout d’abord, se protéger par des vêtements, des chapeaux et rester autant que possible sur les sentiers. Utiliser des répulsifs. Au retour d’une exposition éventuelle, s’inspecter systématiquement tout le corps. Si une tique a piqué, l’enlever aussitôt avec un tire-tique en tournant pour bien l’enlever entièrement. Puis désinfecter. En cas de suspicion de maladie de Lyme, ne pas hésiter à prendre contact avec une association qui pourra donner de l’information et conseiller un médecin.

Il existe depuis peu, une Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques dont fait partie le Dr Perronne, ainsi que certaines associations de malades. Cette fédération a pour objectif de faire avancer les choses. Car il y un besoin de recherches médicales fiables sur les tests de diagnostics, les traitements…, également un besoin de faire évoluer les préconisations officielles, d’informer et de former…

Merci au Dr Perronne d’avoir accepté l'invitation de l'association CPN Le Colibri. Ce fut une soirée riche en émotions et en informations qui s’inscrit aussi dans une meilleure connaissance de la nature pour mieux la protéger et nous protéger !

Merci à Gilbert pour sa présence et le partage de ses connaissances qu’il a bien voulu nous offrir, en toute simplicité…
 

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Publié le 15/04/2017 ~ 10:26   Tous les billets   Haut